Le praticien en kinésiologie est-il un kinésiologue ?

Depuis quelque temps, le métier de kinésiologue connaît un succès assez fulgurant puisque de plus en plus de personnes s’intéressent à la pratique de la kinésiologie soit d’un point de vue professionnel pour devenir kinésiologue soit pour en consulter un.

Le sujet, vous le savez désormais pour ceux qui suivent notre blog, n’est pas réglementé comme peut l’être la médecine conventionnelle. Le kinésiologue appartient (pour le moment) à la catégorie des prestations de bien-être et de médecine douce, qu’à la catégorie santé. Tout comme d’autres métiers d’ailleurs tels que l’osthéopathe ou l’homéopathe. C’est l’éternel débat de la différence entre médecine douce et médecine conventionnelle mais ce n’est pas notre sujet du jour.

Ainsi, il n’est pas rare que des confusions existent dans les terminologies. Peut-on utiliser le mot patient en kinésiologie ? Peut-on parler de médecine et de santé ? Eh bien non ! Tout ceci est formellement interdit puisqu’il s’agit d’un vocabulaire juridiquement dédié à la médecine traditionnelle et conventionnelle. Alors qu’en est-il de la terminologie “praticien en kinésiologie” qu’on voit se multiplier depuis quelques semaines sur Google. Est-ce un vrai kinésiologue ? C’est ce qu’on vous propose de découvrir tout de suite !

Définition des deux statuts

Le praticien en kinésiologie est un professionnel utilisant la kinésiologie et d’autres techniques du bien-être pour apporter des réponses aux maux de l’individu. Jusque là, pas beaucoup de changement par rapport à un kinésiologue ! Sauf que…

Sa formation n’est pas nécessairement issue d’une école en kinésiologie mais peut venir de formations en bien-être aux contenus divers. Concernant l’exercice de son métier, le praticien en kinésiologie n’a pas été jusqu’au bout de la formation en kinésiologie au sein d’une école avec un cursus complet. C’est pour cela qu’il a pour obligation de met “Praticien en kinésiologie” et non kinésiologue dans les mentions de son activité.

Pour le kinésiologue, en revanche, il s’agit d’un professionnel issu d’une formation en kinésiologie. Selon l’école choisie, cette formation est reconnue par la FKP, Fédération de Kinésiologie Professionnelle, et par un label de formation respectant un référentiel rigoureux comme Qualiopi. Au sein de ce type de formations, la pratique et les cas concrets sont largement privilégiées, ce qui confère au kinésiologue, une expérience “de terrain” complémentaire à ses connaissances théoriques. En outre, ce professionnel a été jusqu’au bout de ses 600 heures (minimum) de formation et a passé l’examen requis pour valider ses acquis. La délivrance d’un certificat par l’école de son choix prouve l’acquisition des connaissances et compétences requises pour exercer le métier de kinésiologue.

Vrai ou faux débat

Il est vrai que la frontière entre un kinésiologue et un praticien en kinésiologie est très mince pour un non-averti du métier. L’un et l’autre ont pour objectif d’accompagner l’individu dans la résolution de déséquilibres physiques, émotionnels ou psychiques.

Pourtant, l’absence de formation terminée pour l’un (le praticien en kinésiologie) montre surtout l’écueil qui existe dans le métier. En effet, l’absence de réglementation et de reconnaissance du domaine d’application qu’est la kinésiologie, laisse place à de nombreux vides et la possibilité pour certains, de s’installer comme un kinésiologue sans avoir tout à fait toutes les qualifications requises. Les terminologies sont si peu différentes qu’il est difficile pour une personne non-professionnelle d’en voir les conséquences.

Pourtant, il y a bien des conséquences à laisser une personne n’ayant pas été jusqu’au bout de sa formation, à exercer en tant que telle.

Le praticien en kinésiologie a-t-il les mêmes compétences qu’un kinésiologue ?
Est-ce que derrière ces deux terminologies se cachent bien le même métier ?
La formation en kinésiologie, qui requiert des connaissances poussées sur le corps humain, son fonctionnement, le nom de ses organes, des nerfs, des canaux etc, ne demande-t-elle pas d’être prise plus au sérieux par toute personne souhaitant exercer le métier ?
Le praticien en kinésiologie est-il aussi bien assuré que le kinésiologue?
Comment un client fait-il la différence entre un praticien en kinésiologie et un kinésiologue et quelles sont les conséquences dans la prise en charge de ses séances ?

Toutes ces questions restent néanmoins en suspens…

Quel que soit le professionnel que vous choisissez, vérifiez bien qu’il répond à vos attentes et si vous n’êtes pas sûrs, regardez les avis laissés par d’autres clients. Cela vous donnera une bonne idée du sérieux de la personne. Si le doute subsiste, vérifiez que le kinésiologue fait partie de l’annuaire de l’EKTC si il a été certifié chez nous ou de la FKP, Fédération de Kinésiologie Professionnelle.

Quelle formation pour quel métier à l’EKTC

A l’École de Kinésiologie et Techniques Complémentaires (EKTC), tous nos stagiaires sont formés en tant que kinésiologue. Pour cela, ils suivent une formation de plus de 600 heures comprenant un tronc commun et un volet de spécialisation. A l’issue de celle-ci, toutes et tous doivent passer un examen théorique et un examen pratiquer pour valider leurs connaissances. La réussite de leur examen leur conditionne le droit de recevoir un certificat reconnu par l’EKTC avec la mention de “Kinésiologue”.

A l’EKTC, nous cherchons à nous améliorer constamment pour offrir des programmes de formations complets pour tous nos stagiaires souhaitant exercer dans le domaine de la kinésiologie. Notre établissement est renommé pour son engagement envers l’excellence académique et la transmission de connaissances dans ce domaine depuis plus de 10 ans.

C’est pour cela que nos 35 écoles réparties en France font partie du Groupe EKTC : toutes répondent au référentiel imposé par le label Qualiopi pour assurer une qualité de formation.

Praticien en kinésiologie ou kinésiologue : la frontière entre les deux métiers marque l’importance de suivre une formation en kinésiologie jusqu’à l’obtention du certificat. En effet, même si la profession n’est pas reconnue comme un métier de la santé, il n’empêche qu’il s’agit d’un accompagnement lié au bien-être d’un individu. L’éthique est de ce fait de rigueur.

Finalement, c’est comme si vous alliez chez un coiffeur et un praticien en coiffure qui n’a pas réalisé une formation complète. Lequel de ces deux professionnels allez-vous préférer ?

Pour en savoir plus sur notre formation pour devenir kinésiologue, découvrez notre page dédiée.